Le 8 mars prochain marquera, comme chaque année, la Journée internationale des droits des femmes, un moment essentiel pour rappeler et honorer les luttes des femmes pour leurs droits et leur liberté. Pourtant, la Ville de Nantes, sous couvert d’inclusion et de diversité, détourne l’esprit même de cette journée en lui imposant une lecture militante et communautariste.
En effet, parmi les manifestations programmées tout au long du mois, une affiche en particulier interpelle : le portrait d’une jeune femme coiffée d’un hijab, diffusée hier sur les réseaux sociaux pour annoncer la Journée des droits des femmes à Nantes, salons Mauduit. Cette image, choisie pour représenter un défilé de mode organisé par l’association Urbain Mag Mood et visiblement sponsorisé par la Ville de Nantes pose une question essentielle : quel message cette représentation veut-elle transmettre en ce mois dédié à la cause des femmes ?
La Journée internationale des droits des femmes doit être l’occasion de rappeler les combats pour l’émancipation féminine et l’égalité des droits, et non de promouvoir des symboles qui réduisent la femme à des injonctions vestimentaires. En laissant faire la diffusion d’un tel visuel revendiquant son soutien, la municipalité de Nantes s’illustre une fois encore comme le fer de lance de l’islamisme dans l’espace public.
Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique, réaffirmant son attachement à l’égalité femmes-hommes, loin des pressions communautaristes, demande le retrait de l’affiche islamiste de cette femme au hijab. Nous ne pouvons tolérer cette lente et insidieuse islamisation de l’espace public à Nantes.
Gauthier Bouchet