Article de Saint-Nazaire infos du 3 mars 2011
La candidate du Front national Oriane Borja vise pour la deuxième fois le canton de Saint-Nazaire-Est. En 2004, elle avait obtenu 8,88 % des voix au premier tour.
Oriane Borja fait partie des quatorze candidats présentés en Loire-Atlantique par le FN pour les prochaines élections cantonales. Cette enseignante vacataire de quarante ans, juriste de formation, vit près de Nantes, après dix ans à Saint-Nazaire. Candidate aux élections municipales de La Baule-Escoublac en 2001, elle était tête de liste départementale lors des dernières élections régionales. Elle milite pour le Parti depuis vingt-cinq ans. Jean Poirot, son suppléant, est cadre dans une entreprise d’électricité et vit à Saint-Nazaire.
La campagne du FN s’articule autour de trois axes : « l’insécurité sociale, l’insécurité physique et des biens et l’immigration », détaille Oriane Borja. Le FN veut œuvrer pour « relocaliser l’emploi » et prône une politique de préférence nationale.
En matière d’insécurité physique, la candidate estime que le conseil général doit « utiliser ses prérogatives d’aides aux gendarmeries et aux pompiers » pour faire baisser les violences. Quant à l’immigration, elle revendique à nouveau la préférence nationale pour l’attribution d’aides au logement. « Tous les conseils généraux sont en déficit. On distribue l’argent que l’on n’a pas à tout le monde. », justifie Oriane Borja.
Si elle était élue, la candidate œuvrera pour intégrer la garde des enfants par leurs parents au panel de modes de garde disponibles et le favoriser. Il s’agit d’une solution « écolo et économique », juge Oriane Borja qui voudrait qu’un congé parental rétribué au salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) – « un salaire parental » – soit mis en place.
En matière de subventions, le FN veut favoriser les associations sportives, « nécessaires à la santé publique ».
Pour Oriane Borja, les énergies renouvelables « ne sont pas une priorité ». « Cela compte quand on vit dans une bulle. », lâche la candidate, qui estime que les candidats qui les évoquent « ne tiennent pas compte de la réalité sociale des gens ». Quant à Notre-Dame-des-Landes, elle est a priori contre, mais juge nécessaire une consultation de la population via un référendum et demande un moratoire.
C. C.